Il faudrait trouver un terme encore au-dessus de « badass » pour désigner Evil Coop. Dougie peut montrer ses pectoraux chez le docteur et faire ensuite grimper aux rideaux Janet-E, ce n’est rien en comparaison de son Doppelgänger. On connaissait déjà un peu son côté « hard boiled » mais là, avec la scène de bras de fer contre un chef de gang, difficile de ne pas ressentir de l’admiration voire même un brin de sympathie envers Cooper version cheveux longs et gras. Haut la main LA scène de cet épisode 13 qui avance doucement mais sûrement ses pions pour réunir prochainement les personnages.
Même Sly n’aurait rien pu faire.
Dougie et Evil Coop fédèrent autour d’eux des forces vives qui pourront leur être utiles plus tard. Dougie le fait inconsciemment en répandant le bien autour de lui. Janet la volcanique lui est plus que jamais dévouée, tout comme son boss et les redoutables frères Mitchum qui plus que jamais lui vouent un culte :
Quant à Evil Coop, il récolte les fruits de cette partie de bras de fer en mettant dans sa poche toute une armada de malfrats dont la petite merde de Richard (néanmoins la fin de la scène ne donne pas l’impression qu’Evil Coop accepte de traîner derrière lui cette meute, à vérifier dans les prochains épisodes). A noter aussi que ses tueurs à gage arrivent en Utah et on ne devrait pas tarder à les voir débarquer à Twin Peaks.
Pendant ce temps les flics de Las Vegas font le lien entre Doogie et un certain Dale Cooper évadé d’une prison fédérale. Petit à petit l’étau se resserre autour de Dougie et il est probable que son existence parvienne prochainement aux oreilles de Gordon Cole.
Je croyais que toutes les pièces du puzzle étaient réunies mais non ! c’était oublier ce bon vieux Ed Hurley. Débarrassé de Nadine mais pas pour autant acoquiné avec Norma. L’homme fait partie de ces personnages qui font bien ressentir le poids des années, et d’une manière plus touchante qu’Audrey, de nouveau agaçante. Et la scène finale où on le voit attendre mélancoliquement à son bureau, tandis qu’à l’arrière-plan on distingue les pompes à essence de sa stations service, rappelle certaines images de l’épisode 8 où l’on voyait des silhouettes fantômatiques s’agiter frénétiquement autour d’une autre station service. Les bûcherons fantômes vont-ils le faire chier au prochain épisode ? On ne l’espère pas.
Enfin il y a James qui est l’invité musical de la séquence au Bang Bang Bar. Je n’ai pas été totalement convaincu par sa prestation mais elle permet au moins de le rappeler à notre bon souvenir. De mémoire on l’avait vu fugitivement au premier épisode. Il était le personnage le plus sous-exploité, et il l’est encore puisque sa scène musicale n’a guère d’importance (on apprend cependant que sa chanson rend humide d’émotion une spectatrice), mais à voir si cela n’est pas le moyen de le réintroduire en douce dans la série pour d’autres épisodes.
Ed Hurley était un des mes personnages de la série originale, et ouais, ça fend vraiment le coeur de le voir seul ainsi à la fin de l’épisode.
Pour Evil Coop’, se surprendre à être de son côté pendant le bras de fer est… surprenant…
Quant à James sur scène au roadhouse, c’est je pense un clin d’oeil, après tout ce n’est pas la première fois qu’il monte sur cette scène.
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impossible de ne pas être du côté d’Evil Coop. Le mec est tellement gonflé de débarquer dans ce nid de frelons que ça force le respect (et la sympathie).
Aucun souvenir par contre d’autres performances musicales de james. Ça devait être dans la deuxième moitié de la deuxième saison (j’ai pas mal dormi durant ces épisodes). Sinon je viens de voir l’épisode 14, c’est plus qu’un clin d’oeil, c’est bien un moyen de préparer une nouvelle apparition dans l’intrigue. Gros épisode d’ailleurs que ce 14…
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Au temps pour moi c’était pas sur scène.
Oui, gros épisode que le 14 (et il faudrait que j’arrête de les regarder tard le soir l’esprit parfois pas trop clair)
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J’avais complètement oublié cette séquence ! Bon, tant qu’on ne revoit pas Julee Cruise qui m’insupporte, ce genre de numéro musical nostalgique me va.
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Sympa de revoir James Hurley. Sa petite chanson au coin du feu est toujours aussi naze (c’est l’apparition de Bob rampant par dessus la canapé pour attraper la pauvre cousine qui reste dans le cerveau, scène terrifiante) mais lui s’est bonifié avec les ans. Quand on le vois juste après Audrey, c’est un peu cruel. Elle sert une prestation des plus malaisantes, on dirait qu’elle a perdu l’esprit. Oui, c’est drôle comme l’air de rien, subrepticement, on se rapproche tous de Twin Peaks, avec le mélancolique Big Ed, Norma au prise avec le grand capitalisme (j’aime bien l’approche par la bande de Lynch là-dessus, ça infuse depuis le début), la rencontre Nadine/Amp-Jacoby, le petit-fils Horne qui traine avec le bande de mécréants, Shelly et sa fifille, Sarah qui picole devant un vieux film qui boucle… Comme si une spirale était en train de se refermer sur elle-même, ramenant au coeur du cyclone tous les éléments dispersés par la narration de la série
Et puis bon, je ne peux qu’agréer, la scène bad-ass de l’enfer pour Evil Coop avec lequel on est obligé d’entrer en empathie. « Cette position est plus confortable. Là ça me faisait mal. Revenons à la position de base »…
Jennifer Jason Leigh sur les mormons. Je suis fan depuis JF partagerait appartement c’est c’est un regal de l’avoir là-dedans (après Weeds !).
Bon, et puis je crois que la réplique de la série sera définitivement « Oh, Dougie ».
(plus que 5 épisodes ! NOOOOOONNN !)
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Bien vu pour le motif de la spirale plaqué sur la mise en avant des anciens personnages. Et avec ce recentrage narratif, Je suis hyper confiant pour les derniers épisodes. Je lis ici et là pas mal de commentaires négatifs sur la saison, son rythme lent ou encore sur l’impossibilité de bien la finir. Franchement, je n’imagine pas un seul instant que les derniers épisodes ne tiennent pas la route.
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