2ème volet de la trilogie des Qatsi de Godfrey Reggio. Après Koyaanisqatsi qui se focalisait sur la notion de « vie en ébullition » dans les pays développés de l’hémisphère nord (représentés par les Etats-Unis et Los Angeles en particulier), Powaqqatsi illustre la « vie en transformation » dans les pays en voie de développement de l’hémisphère sud, transformation qui s’appuie notamment sur l’utilisation forcenée des individus, « powaq » désignant en langue hopi un sorcier utilisant la vie des êtres pour pouvoir survivre.
Si Koyaanisqatsi fut un choc lorsque je tombai dessus par hasard il y a 15 ans sur Arte, l’impact fut bien moindre concernant Powaqqatsi. Chose amusante, j’ai souvent lu des retours de personnes expliquant le contraire, que Powaqqatsi avait été une expérience époustouflante tandis que Koyaanisqatsi les avait laissés froids. C’est dire si finalement les deux films, malgré leurs multiples ressemblances, ne se ressemblent finalement pas tant que ça et ont tout pour se compléter. Lire la suite