Terminer une série fleuve telle que Mad Men s’accompagne souvent d’un petit pincement au cœur, celui de se dire que le voyage est terminé et que l’on va devoir quitter une galerie de personnages que l’on a parfois détestés, souvent aimés.
A cela s’ajoute la crainte de voir la série se terminer sur une fausse note. Après plusieurs saisons d’excellence, il peut être rageant de terminer sur un épisode suscitant un haussement d’épaules accompagné d’un « tout ça pour ça ! ». Lynch, avec sa saison 3 de Twin Peaks, ne s’était pas raté sur ce point, l’ultime scène du dernier épisode me hante encore. Six Feet Under s’était aussi achevé sur une note grandiose pour laquelle il était bien difficile de ne pas ressentir un frisson. La fin de Breaking Bad, sans être exceptionnelle, restait largement satisfaisante dans sa manière de conclure. Même chose pour Game of Thrones, quoiqu’en dise les fâcheux. J’ai en revanche moins vibré pour la fin de Lost (il faut dire aussi que j’avais commencé à décrocher à partir de la saison 3, je ne sais pas comment j’ai fait pour aller au bout) et j’ai franchement éclaté de rire avec Dexter et son final bûcheronesque (mais ça faisait un certain temps que la série faisait dans le n’importenawak). Lire la suite