8 commentaires sur “La Petite Fille de la Terre Noire

  1. Ce film m’avait mis une p’tite claque. Bien aimé parce que bien traité, bien incarné avec quelques idées dans la compo’ des plans. Il commence à dater dans mes souvenirs mais j’en garde encore une bonne impression, notamment sur ce que tu soulignes à juste titre : « on ne peut que louer Jeon Soo-Il pour avoir su échapper à tout misérabilisme. » Carrément, là où d’autres en auraient fait des tonnes. Pas toujours évident de garde un juste milieu avec ce genre de récit. On peut vite tomber dans le pathos nauséabond.

    I.D., pause café en mode Les Corons de Pierrot Bachelet…

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  2. Si faut rester dans l’univers (« El Condor Pasa », connaissais pas, vais voir ça), t’as peut-être vu (et de toi, ça ne m’étonnerait pas, et suis même persuadé de t’avoir lu au détour d’un com’) le film chinois « Blind Shaft » de Li Yang, inspiré d’un fait divers. Pas mal du tout.

    I.D., en mode prépa’ de l’apéro time en fredonnant El’ Mine de Levure…

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  3. Eh bien non, je ne connais pas du tout mais évidemment ça m’intéresse.
    Dans le style documentaire il y a les fabuleux « Rails », « Rouilles » et « Vestiges » de Wang Bing. A peu près 9 heures en tout que je m’étais enquillées dans un laps de temps assez court. Totalement hypnothique. Faudra que j’en reparle ici à l’occasion.

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  4. « A l’Ouest des rails » de Wang Bing, oui c’était un sacré morceau. J’avais chopé le DVD édité chez Mk2. Vrai que c’est hypnotique, une vraie expérience. Assez décontenançant aussi. Par contre, je n’avais pas eu le courage de le revoir au cinéma. Vague souvenir d’une projo’ intégrale.

    Lorsque je l’avais vu, je mettais pas mal posé de questions à son sujet, notamment à savoir si une œuvre comme celle-ci avait sa place dans une salle de cinéma et si nous n’étions pas dans un cinéma expérimental de galerie d’art.

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    • Le voir in extenso dans une salle obscure doit être une sacrée expérience. Je me suis rematé un bout de Rails dernièrement, juste les vingt premières minutes, avec l’arrivée par train au cœur du complexe sidérurgique, la découverte de la salle « détente » des ouvriers, les discussions que l’on y entend ainsi que les disputes (on assiste au spectacle de deux ouvriers un brin bourrés en train de se mettre sur la gueule). Pas eu le courage d’aller au-delà parce que j’avais d’autres choses à voir mais c’est clair que j’ai rarement eu autant l’impression devant un film d’être aussi hors du temps, hors de l’espace. Sentiment qui doit être décuplé quand tu te coltines le film au cinéma durant 9 heures.

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      • Et que tu ne dormes pas entre deux séquences ! 😉 Mais oui, assister à une séance comme celle-ci doit être quelque chose.

        En tout cas, je revois comme si c’était hier les scènes dont tu parles et je retrouve à l’instant son atmosphère.

        D’ailleurs, faudrait que je parte à la découverte de ses autres œuvres parce qu’à part « Le Fossé » et le film dont on parle ici… que dalle, nada, rien.

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